Bienvenue dans cette chronique du coach : « 5 conseils pour coacher tes partenaires le blue monday ? »
Est-ce que tu as des séances de coaching avec ton parrain ou tes filleuls ?Vous avez un rituel établi entre vous ?
Comment se passent les coaching habituels ?Lors des séances de coaching que je peux avoir avec mes équipes ou avec des clients mon objectif ultime est de les rendre autonomes, qu’ils n’aient plus besoin de moi. En général quand on est dans un suivi d’actions les questions classiques sont les suivantes :
Cette approche te permet de te positionner en miroir pour permettre à la personne d’avoir le « reflet » de sa situation et de « réfléchir » aux solutions dont elle dispose.
C’est comme si elle se parlait à elle-même, mais comme tu es là, elle évite de partir en boucle et se met en mode solution.
Plus tu répètes l’exercice et plus la personne est capable de s’auto coacher (et de coacher ses équipes) et donc de devenir autonome.
J’écris cet article le jour du blue monday !Tu vas me dire :
C’est le lundi le plus déprimant de l’année 🙁 En plein milieu de l’hiver après les fêtes de fin d’année. Pile au moment où tu commences à lâcher tes bonnes résolutions.
Il arrive que lors des séances, les personnes soient déprimées ! Pour plusieurs réaisons :
Comment adapter tes coachingsDans ces cas-là, les questions classiques paraissent un peu raides et méritent d’être assouplies. Dans le livre The Coaching Habit – “Posez les bonnes questions si vous voulez trouver les bonnes réponses.” De Michael Bungay Stanier j’ai trouvé une approche qui tient compte de ce contexte particulier.
Dans The coaching habit, Michael Bungay Stanier explique que le secret d’un bon coaching consiste à questionner davantage plutôt que de dire aux autres quoi faire. Cette méthode permet d’aller au-delà de la simple résolution de problème en mettant l’accent sur la personne qui y fait face.
Sur les 7 questions qu’il propose, j’en ai retenu 5 à intégrer dans tes séances de coaching.
#1 La question d’ouverture : Qu’as-tu à l’esprit en ce moment ?Cette question permet de briser la glace tout en rentrant directement dans le vif du sujet. En effet, elle invite ton interlocuteur à parler de ce qui est le plus important pour lui. S’il a besoin d’un coup de pouce, tu peux t’intéresser aux « 3 P » :
#2 La question ciblée : Quel est le vrai défi pour toi ?La première réponse que quelqu’un te donne n’est quasiment jamais la meilleure réponse. La question « Quel est le vrai défi pour toi ? » est le moyen le plus rapide et le plus simple de découvrir d’autres possibilités. Un coaching efficace est en effet impossible si on ne sait pas réellement quel est le véritable problème. D’ailleurs, si ton interlocuteur a évoqué plusieurs défis, cette question l’invitera à les hiérarchiser pour déterminer celui sur lequel se concentrer.
Enfin, ne néglige pas les deux derniers mots : « pour toi ». Tu ne peux coacher que la personne en face de toi ! L’ajout de « pour toi » permet donc de ramener l’attention sur ce qui est sous le contrôle de la personne que tu coaches.
#3 La question fondamentale : « Que veux-tu ? »Cette interrogation devrait être au cœur de nos réflexions mais elle est difficile car la plupart du temps nous ignorons ce que nous voulons vraiment.
Il est probable que tes coachés auront du mal à exprimer ce qu’ils veulent. La clé est de les aider à différencier leurs désirs de leurs besoins. Un désir correspond à quelque chose que nous aimerions avoir. Ils sont en général assez superficiels et ne résoudront pas nos problèmes. Un besoin est plus profond, il correspond à ce dont nous avons vraiment besoin pour être épanoui (la liberté, l’affection, la protection, etc.). Satisfaire un besoin permet donc de combler les désirs qui se cachent derrière.
#4 La question stratégique : Si tu dis oui à ça, à quoi est-ce que tu dis non ?
En posant cette question tu joues le rôle du miroir dont je parlais plus haut. Cette question peut aider ton interlocuteur à comprendre les répercussions de ses choix sur le reste de sa vie. Notamment :
#5 La question d’apprentissage : Qu’est ce qui a été le plus utile pour toi ?Enfin, pour Michael Bungay Stanier, cette dernière question est idéale pour conclure une conversation. Il explique que les gens n’apprennent pas vraiment quand on leur dit quelque chose. Ils commencent à mémoriser, c’est à dire à créer de nouvelles connexions neuronales, uniquement lorsqu’ils font l’effort de réfléchir à ce qu’il vient de se passer. De plus, le fait de créer un moment de réflexion à la fin de votre entretien permettra d’aider ton coaché à identifier LE point clé de votre conversation.
Dernier avantage : nos souvenirs sont influencés de manière disproportionnée par la manière dont les choses se finissent. En terminant sur une note positive, votre coaché se souviendra de sa séance plus favorablement qu’il ne l’aurait fait autrement et ce sera un moyen supplémentaire pour lui redonner un peu de l’énergie qui lui faisait défaut en début de séance.
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Jean-Luc
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