Bienvenue dans cette chronique du coach : « Comment te faire augmenter avant de prendre ton envol ? »
C’est pourtant vrai, il ne suffit pas d’être génial pour réussir, il faut surtout anticiper.
Dans la vie, c’est toujours ceux qui ont un coup d’avance qui réussissent, pas les surdoués.
Pour cette chronique, aujourd’hui j’ai envie de te parler de salariat.
Ben pourquoi ?
Parce que je sais que tu es peut-être encore employé dans une entreprise.
Et que ton activité MLM ne génère pas encore assez pour que tu puisses mettre les voiles.
Tous les jours, tu dois encore aller au taff.
C’est pas facile, je connais bien ça : j’ai bossé 25 ans dans l’informatique avant de décider de me lancer dans entreprenariat et de voler de mes propres ailes.
Et si on parlait de ton salaire ?
Comment tu peux l’augmenter ?
Tout d’abord, tu as la mauvaise méthode :
Attendre qu’on reconnaisse ton travail et tes initiatives.
Ne te fais pas d’illusions, ton patron sait exactement qui bosse bien, et qui prend des initiatives.
Mais si tu attends une récompense comme un enfant sage attend un bon point, tu vas être super déçu.
Tu auras le strict minimum :
- Quelques pourcents par an.
- Merci pour le bon boulot…
- Continue comme ça !
Et maintenant voilà comment faire en 3 étapes ?
Première étape : apprends à te marketer !
Note sur un cahier ou un fichier tout ce que tu as fait et qui améliore l’entreprise.
Oui, le fait que tu n’aies JAMAIS été en maladie depuis 4 ans, ça compte.
Oui, ce petit fichier Excel de ta création, et que tout le monde utilise dans le service, c’est à noter aussi.
Oui, ta participation au chantier « sécurité dans l’atelier » et la diminution du nombre de morts parmi les stagiaires de 3eme (je déconne !), c’est encore à mettre à ton crédit.
Tu as compris : tu fais des tas de choses bien, et tu as besoin non seulement de t’en souvenir, mais de les faire connaitre.
Deuxième étape : fais-le savoir !
Toutes ces petites améliorations sont des éléments de négociation.
Un exemple tout simple : quand j’étais responsable informatique en charge du budget, j’avais renégocié les contrats des licences de certains logiciels.
Economie : 50 000 euros par an.
Ton chef aura beau te dire qu’il n’a pas de budget pour t’augmenter, quand tu lui mets sous le nez une belle économie, son argument tient moins la route.
Tout comme tes non-arrêts maladie.
Garde en tête que ton patron ne sait pas tout ce que tu mets en place, à toi de lui rappeler.
Troisième étape : sois ferme !
Quand tu arrives avec ta demande d’augmentation, et la liste de tes contributions à l’entreprise, garde bien en tête une chose importante.
Tu as un atout maître.
En effet, te remplacer coute beaucoup plus cher à une entreprise que de t’augmenter.
Faire passer des entretiens d’embauche, sélectionner le bon candidat, ce qui est risqué, former le nouveau venu…
Cela coute une blinde.
Ne fais pas de chantage, mais tu peux expliquer à ton boss cet état de fait, très calmement.
S’il n’est pas trop bête (ils ne le sont pas tous), il comprendra le message.
Cette stratégie permet de valoriser tes réussites, et d’obtenir plus que l’augmentation générale.
Évidemment, cela ne marche pas à tous les coups.
Donc s’il y a blocage…
…Sache que les salariés qui changent de boite sont bien plus riches que les salariés fidèles
Si tu arrives à bien te vendre, tu peux gagner 3, 4, 5% de plus.
Si tu veux avoir plus, il faudra peut-être une promotion, ce qui n’est pas toujours simple.
Quand un poste intéressant se libère dans ta boite, il n’est pas dit qu’il soit pour toi.
Donc, si tu veux gagner 6, 7, 10% de plus, pour le même job, il faut chercher un autre employeur.
Des tas de métiers sont en tension :
- Trouver un serveur, c’est galère.
- Un routier, idem.
- Un développeur informatique, idem.
- Un bon manager,
- Un bon vendeur,
- Idem.
Passe à l’action !
Alors mets-toi en chasse.
Achète un livre sur la rédaction de CV, la lettre de motivation, l’entretien d’embauche.
Prépare-toi sérieusement. Et cherche !
De toute façon, tu as un job, donc tu as le temps d’être sélectif, et de prendre LE poste qui te plait.
Les boites sont des « grandes familles », mon œil !
Quand les chiffres partent en vrille, il n’y a plus de famille qui compte.
Il y a des charrettes de licenciés.
C’est du business !
Tu vends ton temps, et tu peux le vendre au plus offrant.
Je te dis tout ça, mais c’est en attendant que ton entreprise en ligne décolle, bien sûr.
Apprendre à te vendre, c’est aussi avancer sur le chemin de l’entreprenariat, c’est anticiper !
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